LE BAC

LE  BAC

Le BAC, entendez par là le baccalauréat,  qui pouvait être, à une époque pas si lointaine que cela, de philo (philosophie) de sciences ex (sciences expérimentales) ou de math élém (mathématiques élémentaires) est devenu, au fil du temps, général, technologique ou professionnel. Trop bête et trop paresseux, je ne l’ai pas obtenu, malgré les sacrifices consentis par mes pauvres parents pour m’envoyer au lycée.  

Plus que tout autre, je devrais donc m’abstenir de commenter cet événement qui fait en ce moment même la une de l’actualité.  Oui, Je devrais m’abstenir ; mais le battage médiatique qui est fait, chaque année, autour de ce diplôme a fini par m’agacer. Si le baccalauréat ouvre effectivement l’accès à l’enseignement supérieur, il ouvre surtout, pour de nombreux jeunes, les portes du chômage et, dans ces conditions, parler de précieux césame me semble un peu exagéré.

Le succès aux examens a toujours fait la fierté des parents et la joie de leurs enfants. Si ces sentiments sont tout à fait légitimes, je m’interroge quant à l’intérêt que présente, pour le grand public, ces explosions de joie et ces crises de larmes qui s’affichent régulièrement sur nos écrans de télévision, après la publication des résultats...